Les types de bois de charpente

Le choix du bois dur à utiliser pour une charpente traditionnelle

Les bois durs sont réputés pour leur robustesse. Les essences de bois dur qui sont utilisées dans la création de charpentes traditionnelles, on peut en trouver trois : le châtaignier, le chêne et le hêtre.

Chêne

Le chêne est un bois dense avec une excellente résistance mécanique. Il est utilisé pour diverses applications comme la charpente, le bardage, le parquet… en raison de sa grande résistance et de son accessibilité. Cependant, il est considéré comme le plus cher disponible et c’est la raison pour laquelle il est souvent remplacé par des essences moins coûteuses. Le chêne a l’avantage de pouvoir être laissé cru.

Châtaignier

Le châtaignier a une longévité similaire à celle du chêne. C’est un bois dur qui résiste extrêmement bien à la flexion, mais il peut se rétracter lorsqu’il est chauffé. C’est un bois qui est connu pour sa capacité à éloigner les araignées par son odeur. Comme pour le chêne, c’est aussi l’un des bois durs les plus chers qui existent.

Le cadre doit être fabriqué en bois tendre.

Les bois tendres sont plus abordables, mais ils sont plus sensibles. Ils sont plus répandus et nécessitent un traitement préventif contre les attaques de champignons et d’insectes. Traitement au CL2 (au minimum) et anti-fongicide, ou traitement anti-parasitaire, en fonction du lieu.

Les essences de bois résineux utilisées pour la fabrication des charpentes traditionnelles sont les suivantes Le pin sylvestre, l’épicéa le pin maritime ainsi que le pin des landes Le mélèze, le douglas…. Ce sont tous des bois résistants qui garantissent des cadres de haute qualité.

S’ils peuvent paraître moins prisés que les feuillus, ils offrent en contrepartie un choix plus diversifié de dérivés et d’articles plus sophistiqués (bois lamellé-collé, bois stratifié LVL et poutres composites). …). Cette technique plus récente offre des avantages technologiques qui permettent la construction de plus grandes portées, et permet la réalisation de toits complexes ou plats tels que les gymnases et autres structures publiques.

Parmi les résineux, le douglas est un bois de premier choix pour les charpentes traditionnelles

Le douglas est une essence de bois originaire d’Amérique du Nord et largement exploitée en France depuis 1842. C’est un bois naturel de classe 3 qui ne nécessite pas de traitements chimiques. Il est extrêmement robuste et s’adapte parfaitement à la charpente. Le Douglas a un aspect naturel avec une teinte rosée. C’est un bois pour charpente qui a une forte valeur écologique. C’est une excellente alternative pour une charpente traditionnelle et de plus nos partenaires (scieries) nous assurent qu’ils nous fourniront une certification PEFC.

Les exigences d’un bois de qualité

Quelle que soit l’essence de bois (épicéa ou sapin), douglas, hêtre peuplier, ou épicéa), …), le bois doit répondre à diverses exigences.

• Classe d’emploi : pour que le bois soit utilisé comme charpente, il faut qu’il soit au minimum d’une classe d’emploi de 2, soit naturel, comme le chêne, soit par un traitement approprié comme le sapin ou l’épicéa. La classe d’emploi du bois, définie par la norme NF EN 335-1 à 3, va déterminer sa capacité à résister aux différents dangers de l’exposition à l’humidité (classe 1 à classe 5) et son endurance. La classe 2 définit les charpentes qui sont protégées des intempéries ainsi que de l’humidité. Lorsque la charpente est à l’extérieur et exposée aux intempéries (vérandas ou abris de garage ouverts), la classe 3 est l’exigence minimale.
• Classe de résistance Le bois doit répondre aux exigences de résistance (flexion, compression, traction) pour être utilisé en charpente. Pour s’assurer qu’aucun défaut ne peut affecter la résistance de la charpente, un tri est effectué au moment de la fabrication et les pièces de bois présentant des nœuds trop importants ou des poches de résines, des fissures sur la longueur de la pièce ou des flaches, c’est-à-dire des pièces de bois manquantes sur l’un des quatre bords de la pièce de bois. Le bois est donc classé visuellement (classification ST-I ST-II, ST-III ou ST-II) et mécaniquement (classification C18 C24, C30 ou D30) selon des normes strictes au moment de la fabrication.

La meilleure façon de choisir votre bois est de tenir compte du taux d’humidité et de la résistance.

Avant de choisir le type de bois, il est important de savoir qu’il est soumis aux normes. Le choix de votre bois d’œuvre n’est pas à prendre à la légère. Vous devez vous renseigner sur la norme NF P21-400 qui porte sur la classe de résistance ainsi que sur la norme NF EN 335-1 à 3, qui définit le taux d’humidité du bois. La classe d’humidité sera toujours déterminée par les critères suivants :

• Le type de charpente en bois,
• Le cadre d’exposition de la charpente : extérieur (charpente apparente) et intérieur exposé aux intempéries.

Le meilleur bois pour les charpentes est un bois de classe 2 dont le taux d’humidité est compris entre 13 et 17%. Il s’agit donc d’un bois « sec à l’air ».