Le choix de la charpente dépend de vos besoins (combles aménagés ou aménageables, combles perdus, etc. ) et de votre budget et doit respecter les directives architecturales ainsi que les règles d’urbanisme.
Ainsi, vous pouvez choisir entre la charpente classique, la charpente à fermettes ou la charpente à toit plat. Chacune nécessite une certaine méthode.
La définition technique de la charpente traditionnelle
La charpente traditionnelle est composée, contrairement aux charpentes fabriquées pour un usage industriel, de pièces de bois de taille assez importante. Elle est constituée de fermes, qui sont reliées par des pannes (panne sablière sur le mur, ventrière ou pannes intermédiaires au milieu de la pente et panne faîtière au sommet).
Les pannes sont placées tous les 40-60 cm, ce sont les chevrons positionnés vers la pente. Ils répartissent le poids de la toiture sur les pannes. Elles le transfèrent elles-mêmes sur les fermettes. Dans les chevrons sont accrochés horizontalement des liteaux, pièces de bois plus fines et plus rapprochées qui supportent la couverture (ardoises, tuiles, bardeaux). …).
La ferme est constituée de la poutrelle (la partie inférieure du triangle) ainsi que de deux traverses (les pentes latérales) et, dans la plupart des cas, du poinçon (qui relie le haut du triangle à la ferme). Parfois, des pièces comme des contreforts ou des jambes de force sont également ajoutées pour rigidifier et compléter l’ensemble.
Comment assemble-t-on une charpente traditionnelle ?
Les pièces de bois ne sont pas reliées par des connecteurs comme dans la charpente à usage industriel. Trois types d’assemblages sont employés dans les techniques de charpente traditionnelle : le boulonnage, le clouage ou le biseautage. Cette dernière méthode consiste à découper des formes complémentaires aux pièces (assemblage à mi-bois à mortaise/tenon ou à rainure/languette, ligne Jupiter, formée, clamée ou entaillée…) afin de leur permettre de s’emboîter les unes dans les autres.
Quand préconise-t-on une charpente traditionnelle ??
Ce cadre est une représentation de l’excellence du travail du menuisier et mérite d’être gardé visible. En effet, ce type de charpente est très esthétique.
Toutes sortes de toits peuvent être construits La charpente traditionnelle a une conception flexible qui peut s’adapter à une variété de tailles et de styles.
Mais, les dimensions doivent être déterminées avec une extrême précision. Les plans de l’architecte comprendront :
- Le type de matériau de couverture : ardoise, tuile tôle, etc.
- Le type de charge tel que vent, neige, etc.
- Les dimensions horizontales.
- La hauteur des murs qui supportent des charges.
- La vue du dessus.
- La vue du grenier.
- Une vue d’ensemble de chacune des façades.
- Dimensions des ouvertures à venir (fenêtres de toit, cheminées, escaliers, etc.).
- Particularités des détails ( porte-à-faux, murs non parallèles, porches, etc.).
La composition de la charpente est une charpente traditionnelle
Noyau du métier de charpentier, la charpente classique fait partie des principaux types de charpente utilisés en France. Elle est généralement utilisée dans les bâtiments anciens, mais elle peut aussi être employée dans la construction. Solide et extrêmement esthétique Elle est composée de différentes pièces de bois, le plus souvent des résineux, comme l’épicéa et le douglas, ou des feuillus :
- Les fermes Les fermes, structures massives de grande section, constituent la structure de la charpente. Charpente. Elles sont ancrées par des murs qui supportent la charge ;
- Les pannes relient les fermes ;
- Les chevrons qui sont reliés aux pannes créent un réseau de sections plus fines ;
- Les liteaux et les lattes sont posés dessus pour pouvoir recevoir la couverture.
L’installation d’une charpente traditionnelle
A la réception des pièces de charpente, celles-ci sont découpées selon le mode d’assemblage :
- assemblages par emboutissage ;
- assemblages par moulage.
Préparation
Avant de les fabriquer, nous construisons un dessin dans la terre, et enfin, nous mettons en place les différentes pièces en fonction des marques qui se trouvent sur chacune d’elles.
Levage
Après avoir assemblé les éléments et les fermes, on les descend en position. La maçonnerie est alors inspectée pour vérifier qu’elle doit pouvoir supporter la charge totale de la charpente. Les cales doivent être placées de manière à permettre la construction future du revêtement.
La pose des cadres est extrêmement délicate car elle crée des contraintes au sein de la ferme. Cela nécessite :
- Une bonne option de matériel de levage adapté au poids de la ferme (camion grue ou tracteur) ;
- des précautions quant à la résistance des structures de support de l’équipement de levage
- une excellente fixation de la ferme à l’aide de câbles, treuils et poulies…
Montage
Le montage peut alors commencer :
- Les éléments de la structure peuvent être ajustés. La déflexion de la ferme en pleine charge entraîne des ajustements des pannes qui se trouvent sur les montants .
- Les entretoises Il est ensuite possible de placer la ferme suivante en plaçant le centre de la section sur les repères de distance qui étaient précédemment situés sur le rail du haut.
- Ces marques correspondent à la largeur des montants, à laquelle on ajoute 2 fois la largeur du bois.
- Toutes les fermes sont ajustées de cette manière.
- L’ancrage des pannes dans la maçonnerie est terminé : tous les points d’attache sont scellés avec du mortier.
- Les fermes sont montées soit sur la maçonnerie, soit sur les pannes.
- Le dispositif de contreventement qui est temporaire est conçu juste après la pose initiale des fermes pour éviter tout accident lors de la levée des fermes suivantes.
- Le dispositif anti-crochetage est ensuite installé.
Une fois toutes les fermes ajustées et fixées, les pannes sont positionnées à l’intérieur des pignons. Les contreventements et les dispositifs de contreventement sont également mis en place.
L’étape suivante consiste à poser les chevrons Les chevrons sont fixés aux pannes à l’aide des emplacements indiqués sur le plan de construction.
Une configuration idéale pour aménager les combles
Pour pouvoir être aménagé et fonctionner comme des pièces à part entière dans une maison, le grenier doit répondre à certaines exigences :
- La hauteur du plafond doit être de 1,80 mètre ;
- Le toit doit avoir une pente supérieure à 30 % ;
- L’accès doit être suffisant pour permettre la création d’une ou plusieurs pièces, c’est-à-dire que les éléments de la charpente ne doivent pas prendre une place excessive dans le grenier.
Pour transformer les combles en charpente à l’ancienne, les poutres doivent être renforcées par des traverses et des jambes de force, et le plancher doit être consolidé. La tâche de rénovation la plus importante est la possibilité de surélever le toit dans le cas où il ne dépasse pas 1,80 mètre. Les combles aménagés sous une charpente traditionnelle sont généralement les plus simples à réaménager car leurs composants n’occupent pas autant d’espace intérieur que la charpente américaine.
Quel est le meilleur bois qui convient à une charpente traditionnelle ?
Les cadres d’autrefois sont construits à partir de différentes pièces de bois. Différentes sortes de bois de la famille des résineux ou des feuillus peuvent être utilisées.
Dans les bois durs, on trouve le peuplier, le chêne et le châtaignier… Le parc forestier des résineux se développe plus rapidement et comprend une variété d’espèces comme le pin, l’épicéa et le mélèze sont firare utilisés par les charpentiers.
Avant de commencer la construction ou la rénovation, il est essentiel de s’assurer que le bois que vous choisissez d’utiliser est de la norme NF. Cela permettra d’assurer une bonne résistance du matériau à l’humidité et aux insectes xylophages ainsi qu’aux champignons.
Comment pose-t-on une charpente traditionnelle en bois ?
La charpente classique est l’assemblage de pièces de bois, contrairement à la ferme qui est équipée de connecteurs en métal. Chaque pièce de bois est soit clouée, soit collée.
C’est sur le chantier que les éléments sont assemblés dans le sol. La mise en place des différents éléments se fait étape par étape, en commençant par les fermettes qui sont positionnées sur la maçonnerie, puis les pannes, et enfin les chevrons, en veillant à ce qu’ils respectent les normes de construction.
Pour réaliser une charpente traditionnelle, il existe trois types de charpentes : à baiser, à boulonner et à clouer. Pour la pose des charpentes traditionnelles, le travail est difficile et peut prendre 4 à 5 jours.
Avantages et inconvénients du cadre traditionnel
L’authenticité et la facilité de pose
Le châssis traditionnel présente de nombreux avantages :
- Elle permet une installation facile d’un grenier grâce à sa structure solide. Elle ne nécessite pas de contreventement à l’intérieur de la pièce.
- Elle peut être réalisée sous différentes formes et s’intègre parfaitement aux intérieurs authentiques, permettant notamment de réaliser des poutres à la française ;
- Ses poutres très épaisses sont moins sujettes aux incendies.
Un coût plus élevé qu’une charpente américaine.
La charpente traditionnelle présente également quelques faiblesses :
- Elle est extrêmement lourde et ne convient pas à tous les types de bâtiments.
- Sa mise en œuvre est compliquée et nécessite un artisan qualifié. L’auto-construction n’est pas une réelle possibilité ;
- Son prix est plus élevé qu’une charpente industrielle fabriquée en usine.
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